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MEMOIREs - Souvenirs d'un bigorneau Mylène Monjour

TEMPS-DANSE
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MEMOIREs - Souvenirs d'un bigorneau Mylène Monjour

Dans l’héritage d’une société patriarcale, le corps de la femme est souvent dissocié de son mental, dépossédée de son intellectualité, d’être sujet. Un corps chosifié, sexualisé, fragilisé, violenté par le regard et le comportement oppressant de constructions patriarcales.

 

Après avoir été témoin d’agressions de rue envers des femmes où il était urgent de (ré)agir pendant que certaines personnes banalisaient cet acte dans le silence, après avoir entendu de nombreux témoignages sur les agressions de rue, dans la sphère familiale ou scolaire et en ayant vécues certaines, je me suis demandée comment la mémoire pourrait répondre à ces violences.

 

Que nous reste-il ?

Une rage enfouie.
Une colère insipide.
Une fureur retenue.

Une férocité oubliée.

Et pourtant sous nos pieds, dans la tête, entre les tissus de la peau, l’espace entre les organes, ça gronde. La sécrétion d’adrénaline comme survie face au danger. 

Le corps devient inévitablement un matériau engagé, un corps en mouvement pour créer des changements dans nos souvenirs communs, nos codes sociaux et balayer toute représentation du corps genré afin de réparer un traumatisme corporel. Comment questionner une vision étrangère et sexualisée de son propre corps ? Dois-je construire un autre corps ? Un être bouclier dans un corps hybride ? Se (re)définir par sa mobilité et puiser dans les bribes de souvenirs les moments où mon corps a été confronté aux regards insistants, aux remarques intimidantes et aux actes insidieux.  

Épaisseurs d’un être en errance, chairs en transformation, le mouvement comme mécanisme de survie. 

 

Je questionne par l’écriture et j’y réponds par le corps. Il s’agit d’une entrée dans un laboratoire de la mémoire où le corps s’engage lui-même dans un processus féministe. C’est un temps suspendu où les souvenirs s’entrechoquent, les attitudes sont à la fois chosifiées et représentées par des tableaux de postures féministes inspirées d’arts martiaux, de tableaux et de l’univers marin. L’identité du corps se dessine par la densité du temps, du fond sonore tantôt de bruitage, tantôt musical. L’identité se révèle et se (dé)multiplie. 

 

La dimension d’un laboratoire résonne par l’exploration intérieure du corps et les différents témoignages qui se croisent dans mon écriture. L’allégorie du laboratoire m’évoque un espace où tout s’expérimente, où se croise des tentatives, des remises en question, des recherches, une tentative d’amélioration, de compréhension dans le but de « prendre soin ». Face à la violence systémique sur le corps des femmes, il n’y a pas encore de remède pour stopper les situations d’agressions physiques et verbales.

Un laboratoire avec la puissance d’une identité féministe qui devient un élan de lutte comme seul remède... 

Et la mémoire devient notre arme de défense.

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"Ce n'est pas pour les enfants"

DANSE CONTEMPORAINE - TOUT PUBLIC

DATES ET HORAIRES
  • Samedi 18 mai à partir de 20h

  • Durée : 30mn

 

LIEU    

  • Le 109 (89, Route de Turin, Nice)

  • Cour intérieure

 
GRATUIT

COMMENT Y ALLER ?
  • Transports

 

Tramway : Ligne 1 > Faculté St Jean D'Angely (10mn à pied direction le 109)

 

Bus : Ligne 8 > Arrêt Abattoirs (5mn à pied jusqu'au 109)

En train : gare de Nice / Ligne 1 / Arrêt Faculté St Jean D'Angely

Buvette et petite restauration sur place

(pas de CB)

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