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retrouvés au pied du mur, dos au

mur, avec l’envie de faire le mur comme ces migrants

qui franchissent les frontières l’espoir au ventre et la niaque entre les dents ?

Serons-nous ceux qui casserons les murs ou ceux qui en érigerons d’autres ?

Une envie simple, impérieuse et évidente de passer de l’autre côté du mur.

De connaître un ailleurs empreint de désirs et fantasmé par la rumeur.

A ce moment précis où l’attente et l’espoir rendent possible tous les rêves.