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Corps minéral naît du besoin de mettre en évidence, par le mouvement, un voyage, une catabase :

la transformation de l’être social, d’abord en matière organique, puis en pierre précieuse.

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Une sensation corporelle qui débute dans une réitération de l'oppression exercée par l’espace urbain.

 

L’humain dans sa fourmilière.

 

 

Cloîtrée dans son périmètre corporel, cette claustrophobie devient pulsion et cherche la métamorphose vers l’organique, l’extérieur, la nature.

 

L’itinéraire suivi par le corps le fait parcourir la forêt dense et sombre. Point médian de la traversée, cet espace chlorophyllien, amène un sentiment rude qui envahit l’esprit des danseurs.

 

Le corps devient végétal et lent.

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Malgré sa lenteur, sa lourdeur, le corps connaîtra une dernière transition.

L’organique sous l'emprise de la chaleur et la pression, deviendra minéral.

Organes, sensations et morale sublimés,

l’être devient matière, perd son mental rationnel et se cristallise en corps minéral.

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