Pièce pensée à partir de l’univers de "Café Muller", univers intime de Pina Bausch, la scénographie de "Looking for Pina" est circulaire, multipliant les points de vue et permettant la convergence des regards, dans le jeu du miroir, en faisant appel à la roue du temps, qui nous berce et nous bouscule, dans son recommencement et sa répétition.

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Élaboration de l’œuvre par la mémoire de l’intime, comme un patchwork des souvenirs, qui vient habiller la scène et les danseurs. Reliés entre eux par les coutures de Pina Bausch,

telles les cicatrices de notre histoire.

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Comprendre la posture du danseur comme parti-pris : quel ressenti,

dans cette relation énigmatique que chacun entretenait de manière singulière avec la chorégraphe,

poussé dans ses retranchements les plus personnels, jusqu’au lâcher prise, pour les transcender ?

 

 

Le vêtement de l’âme se tisse à travers ces instants de rencontre.

 

Il se transforme et prend corps, jusqu’à la réversibilité, pour donner à voir le dedans à la place du dehors.

 

Changer de peau, de carapace, d’apparence, jusqu’à la fusion des genres pour devenir un être absolu,

qui témoigne de cet amour indicible que recherche avant tout Pina Bausch.

 

 

Les sentiments restent comme une trace, une empreinte, un héritage que nous voulons transmettre et partager, perpétuer l’œuvre et le propos, pour que le mouvement nous anime encore et toujours.

 

Car s’il n’y a plus de mouvement, c’est la mort.

 

 

« Dansez Dansez, sinon nous sommes perdus. »